Toul an Hery. Bleuniadur et René Le Coat applaudis
Le Télégramme - 22 août 2011
Une bonne fée semble s'être penchée sur le berceau du pardon de Toul an Hery, dont le regain s'est manifesté dès
avant la bascule vers le troisième millénaire. Grande douceur, plateau alléchant et public fidèle, l'ensemble des composantes indispensables étaient au rendez-vous dès 18h30, à l'heure où
s'activent les stands de restauration «sur le pouce».
Une panne électrique
Et pourtant tout a failli tourner au vinaigre, du fait d'une inextricable panne électrique. «Sans jus pas de sono, pas de crêpes pas de frites, en somme, pas de pardon», avouaient, en milieu de
soirée, le président, Bernard Dumont et Hervé le Bris, Monsieur Loyal de la fête. «Il n'est pas dans nos habitudes de hiérarchiser l'implication associative, mais cette fois une mention toute
particulière sera attribuée à René Le Coat, dont les compétences nous ont permis de sortir in extremis du cul-de-sac où nous étions engagés».
Bleuniadur la formation des jeunes
Fabrice David, président du cercle Bleuniadur, lançait à ce moment ses danseurs sur scène: «Presque tous sortis des rangs de notre école de jeunes: ils sont donc prêts à intégrer le groupe
seniors que vous appréciez ce soir. Cette formation est l'un des secrets de notre réussite». Elle tient aussi à la présence d'Alain Salou, directeur artistique, à la tête d'un comité
chorégraphique. Le mot d'ordre, rester inventifs dans le respect de la tradition: exigeant, certes, mais pas incompatible que de se singulariser, tout en restant dans le droit fil des
anciens.
Un ravissement dont on ne se lasse jamais