Lundi 15 août – Bouquet final (et marial)
Le matin est consacré à la préparation du panorama de clôture. Un couple de danseurs de chaque groupe doit préparer une mise en scène, et dès 9h, Anthony et Solenn se rendent sur la place pour la répétition. Le reste du groupe les rejoint à 10h30 pour la répétition générale. Enfin, pas tout le groupe, puisque six couples sont partis pour la messe qui commence à 10h.
Bleuniadur - costume de Saint-Pol avec grands châles
Le curé tenait particulièrement à leur présence pour la messe du 15 août, et Alain a donc sorti les grands châles pour que la messe ait une coloration bretonne. En effet, il était déjà prévu qu’Eric, Fabrice et Olivier assurent les parties musicales.
Le spectacle du soir s’intitule « Bouquet final » et la mise en scène s’articule autour du thème des fleurs. Chaque couple porte un immense bouquet. Le concept n’est pas mal, mais la répétition est lente et peu efficace, car l’équipe de mise en scène manque cruellement d’idées et de talent. La mise en forme est assez maniérée et pas très originale.
Après la répétition, on part manger et se préparer pour la ville en fête de l’après-midi.
A la fin du repas, nous croisons Henry Coursaget dans la cour du lycée. Il est venu nous voir en descendant de scène à la fin de chacune de nos prestations et nous a félicité à chaque fois. Là, il nous parle du festival, de l’affluence, de la présence de plusieurs chaînes de télévision et il tient à nous dire que Bleuniadur a toute sa place dans le festival, ce qui nous fait, évidemment, énormément plaisir.
Après la messe, Fabrice Beaumin est complètement lessivé. Le rythme des animations de ces derniers jours l’a achevé. On décide de le mettre au repos, et à 15h on attaque le défilé au son de la veuze et du tambour, ce qui donne un son assez galicien. Eric a sonné seul pendant tout le défilé et termine crevé. Heureusement, la parade n’a pas été trop longue, puisqu’elle a encore été faite au chronomètre. Pour le dernier défilé, on a dû battre notre record du tour. La ville est pleine à craquer, et comme l’avait annoncé Henry, on traverse une « muraille humaine ».
Nous avons ensuite une animation à faire à Fontorse. On décide de ménager les trois musiciens, et Thibault et Quentin sortent accordéon et guitare pour faire l’accompagnement musical. Ce n’est pas très facile car il n’y a pas de sono. Un petit coup de kan ha diskan par Fabrice et Eric (David) vient compléter la formation pour présenter quelques danses traditionnelles au public qui se trouve sur la place et se montre impatient de nous voir commencer.
L’animation terminée, on rejoint la place et les filles mettent les surcoiffes pour préparer le passage sur scène. On retrouve nos musiciens, avec un Fabrice frais et dispo après une bonne sieste. A 17h10, on monte sur scène pour la suite de la Vallée de la Penzé. La ville en fête se termine par un retour de défilé qui nous ramène à l’hébergement. La journée a déjà été longue, mais est loin d’être terminée.
On dîne, et on remet les costumes pour être à 21h sur la place, prêts à démarrer le spectacle. Celui-ci commence par une minute de silence en mémoire des disparus dans le crash d’un avion chypriote. Le spectacle débute par la présentation de chaque groupe, puis chacun donne une chorégraphie de 6mn. Après avoir beaucoup hésité (suite de Gouézec ? suite bigoudène ?), Alain a opté pour la deuxième partie de la suite de Châteaubriant, parce que le spectacle est filmé, et que nous sommes ainsi sûr d’en garder un témoignage de qualité.
Yannick et Fabienne dans un balancé endiablé - suite du Pays de Châteaubriant
Bleuniadur - Costume du Pays de Saint-Pol (début 19e s.)
En coulisses, les photos vont bon train pour garder des souvenirs du festival, des groupes, des amis que l’on s’est fait.
Fabienne et Julie avec un danseur coréen
Eric, Julie et Thibault et des danseurs de Chypre
Julie, Darlène et Eric sympathisent avec le Panama
Le spectacle se termine par le « bouquet final », c’est-à-dire la mise en scène préparée le matin, et les discours émus de Philippe Beaussant et d’Henry Coursaget, avec l’extinction de la flamme du festival. Les groupes envahissent les gradins et offrent des fleurs au public, qui est ravi. Le final sur scène s’enchaîne en apothéose avec un feu d’artifice et tous les groupes retournent sur scène pour un grand salut final.
Julie et Quentin offrent des fleurs au public. La technique n'est pas homologuée.
Après s’être changé, on part boire un verre en ville, mais déjà, on sent que le festival est terminé. Les rues se vident, les bars ferment, et l’ambiance des derniers jours a disparu.
Une autre fête a commencé au lycée pour que les groupes puissent se retrouver, et là, la nuit ne fait que commencer…
Zoom sur… Bleuniadur
Le festival est terminé, et tout le monde n’a pas encore été mis en lumière. C’est pourtant grâce à tous et à chacun au sein de Bleuniadur que ce festival s’est bien passé. Bien sûr, il y a eu des jours avec et des jours sans. Il y a bien eu quelques coups de gueule, de mauvaise humeur, de fatigue, mais aussi tant de joie sur scène et de rire hors de scène, tant d’émotions et de rencontres. Chacun a assumé au mieux son rôle de danseurs, de musiciens, de responsable et a donné le meilleur de lui-même pour la réussite du groupe.
Alors, tout le monde mérite d’être cité, en commençant par les filles :
Anne-Laure Boulc'h ; Gwennoline Caroff ; Julie Claude ; Charlène Corre ; Soizig Douaud ; Fabienne Drunaud ; Laura Goasdoué ; Julie Goasdoué ; Anaëlle Guéguen ; Viviane Le Bihan ; Solenn Le Gall ; Liza Madec ; Alice Marical ; Maëla Peden ; Alexia Péran ; Morgane Simon ; Anne-Hélène Yven.
Les gars :
Eric Beaumin ; Fabrice Beaumin ; Olivier Beaumin ; Fabrice David ; Eric David ; Jean-Michel Gilet ; Sylvain Le Goff ; Loïc Le Ster ; Nicolas Péron ; Gauthier Philip ; Yannick Porhel ; Anthony Prigent ; Nicolas Prigent ; Roland Rohou ; Alain Salou ; Quentin Salou ; Thibault Salou.
Il ne faut pas oublier Gilbert Toudic, qui n’a pu nous accompagner pour des raisons professionnelles, et Marilyne Bouder, qui s’est blessée avant le début de la saison.
Pensons aussi à nos chauffeurs Jean-Yves Le Gall et Jean-René Drunaud.
Bravo et merci à tous.
Et terminons par un coup de chapeau à Nicolas, parce qu’on ne voit jamais sur scène, mais qu’il fait, dans l’ombre, un boulot essentiel au bon fonctionnement du groupe. Il cumule le travail de technicien et de régisseur : il s’occupe du son, de l’éclairage, gère le matériel (bâtons, tabourets et autres), prend en charge (avec Anthony) le chargement et le déchargement des costumes et des bagages, la gestion de la remorque où il reste toujours un peu de matériel et il s’occupe de la rédaction quotidienne de l’emploi du temps, entre autres. Un grand bravo, donc.
Court trajet en car pour notre destination de cette année : Confolens.
On se motive pour un déchargement rapide du car et, pour rester en forme et à niveau, plusieurs journées débutent par des répés.
Nuits quelquefois assez courtes, mais c'est le rythme du festival.
Festival grandiose avec des groupes de qualité et de différents horizons, il y en a pour tous les goûts.
Organisation à la mesure de l'évènement : guides compétentes (et sympa!), bénévoles en nombre, renfort de gendarmes et de pompiers, techniciens... j'en passe et des meilleurs.
Logement à quelques minutes du centre permettant de petites promenades répétées au cœur des marchés et des rues piétonnes.
Energie épatante de certains groupes, tel l'Afrique du Sud, hébergé avec nous.
Noctambulisme déconcertant de Futuna lors de plusieurs nuits.
Scène impressionnante de quelques 5 à 7000 spectateurs (si j'ai bien retenu!).
JiffBiFaralPoticheGlingGling29
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