Samedi 13 – un peu de repos
Le matin est libre et nous consacrons 2 heures à une répétition. On peut considérer que le plus dur est fait à Confolens, et on prépare le spectacle qu’il y aura à faire le mercredi suivant à la Forêt-Fouesnant.
Après le déjeuner, et une sieste bien méritée, les guides organisent une après-midi canoë-pédalo-kayak sur la Vienne. C’est l’occasion de se détendre des activités de ces derniers jours et de profiter un peu du temps libre avant d’attaquer un week-end qui promet d’être chargé. Tout le monde revient mouillé, mais absolument ravi de son après-midi.
Julie, Solenn, Viviane et Anne-Laure bossent beaucoup au festival !
Pendant ce temps-là, les musiciens sont partis se préparer pour le concert à l’église Sainte Maxime de 17h à 18h. Nous organisons un programme permettant aux auditeurs de découvrir l’ensemble du répertoire de Basse-Bretagne : musique instrumentale/musique vocale, musique à écouter/à danser, répertoire profane/religieux. Il y a donc eu des morceaux en trio binioù-bombarde-tambour, des duos bombarde et orgue ou bombarde et accordéon, et du répertoire vocal : une gwerz, une mélodie plin, un laridé pour faire découvrir le chant vannetais, et une gavotte pour expliquer les spécificités du kan ha diskan. Nous avons terminé par « Joli coucou » une polka-plin interprétée au chant avec accordéon, orgue et bombarde : une première ! L’église était bien remplie et ce concert a été très bien accueilli, à notre plus grande surprise. Les applaudissements nourris nous ont poussés à reprendre la polka-plin, et de nombreux spectateurs sont venus nous féliciter pour la qualité de la prestation. La présentation des musiciens a été assez amusante et, un instant, les gens ont dû croire qu’il s’agissait d’un canular, car il n’y avait que des Beaumin et des David !
Après le dîner, nous rejoignons le Cabaret que nous devons animer de 23h30 à 00h30. Nous passons après une prestation des Tchouktches et avant un concert des « Kolargol Brothers » (c’est un peu les ZZ Top du coin. Ils ont des barbes, mais en plus ils sont gros). C’est l’occasion pour ceux qui sont venus au stage de danse de mettre leurs connaissances en pratique. C’est surtout une bonne occasion pour tous, danseurs et musiciens, de s’amuser et de se défouler dans un contexte où il n’y a pas de pression. L’ambiance est très bonne, les gens participent bien et s’intègrent à la danse. Le lendemain, Philippe Beaussant nous félicite pour l’ambiance de cette soirée, ce qui nous fait très plaisir. Ce qui dommage, c’est que cette ambiance ne dure pas la semaine, comme c’est le cas au cabaret au festival de Gannat.
Zoom sur… Les bénévoles
Comme tous les festivals de ce genre, Confolens n’existerait pas sans la participation active de ses bénévoles, ceux qui préparent le festival et ceux qui mettent la main à la pâte pendant la durée des festivités. Il y en a certains que le public connaît, ceux qui font les réservations, ou les placiers, mais de notre côté, il y a une multitude de bénévoles invisible pour le public, mais indispensables pour les groupes.
Il faut bien manger ! Que ce soit au collège pour le p’tit-déj’ ou au self du lycée pour les repas du midi et du soir, il y avait équipe très sympa. On a bien mangé, le service était rapide et efficace, les garçons du groupe ont été sensibles à la présence dans l’équipe de quelques jeunes filles gentilles et vraiment charmantes.
Et puis il faut bien boire ! Le point d’eau était tenu par une équipe de jeunes de la banlieue d’Angoulême. Accompagnés par leurs éducateurs dans le cadre d’un travail de réinsertion, ils ont fait un travail indispensable, car nous trouvions toujours de quoi nous désaltérer en descendant de scène.
Pour la scène, il y avait justement une équipe de présentation de charme et de choc. Quand nous sommes venus l’an dernier, nous avions été impressionnés par l’efficacité et la qualité de leur présentation. Très sympas et d’un grand professionnalisme, ils ont été tous les trois à l’écoute de ce que nous voulions mettre en avant dans le spectacle et se sont attaché à bien le rendre.
Pour les bobos, heureusement que les pompiers étaient là !
"L'accueil chaleureux des hommes du feu" Ou quand un simple pansement réquisitionne tout un régiment !
Lors du festival de Confolens, j'ai fait l'agréable rencontre d'hommes prêts à tout pour venir en aide à mon petit orteil malencontreusement défiguré après un défilé couru en 5 minutes montre en main.
Au départ, Solenn (m'ayant accompagnée) s'est adressée à un premier pompier qui a du rameuter la deuxième équipe car il n'avait aucun pansement sur lui. Après l'arrivée de la seconde équipe, il a fallu attendre l'infirmière qui avait la trousse sur elle .... Ça n'est donc pas moins de 8 ou 9 personnes (l'infirmière et le médecin compris) qui se trouvaient prêtes à m'aider.
Mais ils semblaient pourtant bien mal équipés car s'il avait fallu m'endormir, ils n'avaient qu'une massue et dans le pire des cas, s'il avait fallu m'amputer, ils étaient prêts à sortir la machette.
Ce n'est donc qu'après quelques minutes de recherche que l'infirmière a enfin trouvé le pansement adapté et, à ma sortie du camion, les pompiers m'ont très gentiment proposé d'appeler l'hélico si ça ne s'arrangeait pas et ils étaient même prêts à organiser une vente aux enchères de mon pied pour récupérer des indemnités dans le cas d'une amputation.
C'est donc avec le sourire que je les ai quittés et que j'ai rejoint le reste du groupe car un grand spectacle nous attendait.
Donc n'hésitez pas à vous adresser aux pompier de Confolens car même s'ils sont très mal équipés ils arriveront très bien à faire passer le temps en attendant de pouvoir vous aider vraiment... et même s'il ne s'agit que d'un petit pansement !!!
Fabienne |
Les pompiers ont trouvé des fans
Je ne sais pas s’ils sont bénévoles, mais de toute façon, il faut donner aussi un grand bravo aux techniciens de plateau, qui ont fait un super travail pour l’éclairage et la sonorisation des spectacles et des animations.
Il faut enfin terminer par nos guides, Martine et Emmanuelle. C’est un duo qui a brillé pendant toute la durée du festival par sa gentillesse, sa patience et son efficacité. Les mots manquent pour dire tout le bien qu’on pense d’elles. Juste merci et bravo !
Emmanuelle en costume de Gouézec et Martine en costume de la Baie du Kernic